Certaines scènes sublimes mais un ensemble plutôt maigre, surtout pour du Fassbinder. Hanna Schygulla nue cependant.

Le dernier Pasolini qu’il me restait à voir et j’avoue avoir eu peur d’être déçu, mais non cette découverte s’achève en beauté, commencée en décembre 2020 sur le chef d’œuvre Salò, ou les 120 journées de sodome et finis la ce soir sur l’excellent Arabian Nights.
Pasolini reprend évidemment la forme des deux précédents films de la trilogie de la vie, c’est à dire des contes s’entremêlent entre eux en adaptant ici Les milles et une…
Je ne prends pas constamment une immense claque quand je regarde des films de Ozu mais je pense être dans l’incapacité de ne pas adoré ses films, il ne me décevra sûrement jamais. Tous ses films de par leur simplicité ont une portée universelle et arrivent à chaque fois à me toucher personnellement et à procurer un certain sentiment de nostalgie. Il est indéniablement un des grands maîtres de l’art cinématographique et il le prouve encore à travers cet excellent film.
Un documentaire ionnant sur l’extraordinaire La Dolce Vita et sur tout le cinéma de Fellini qui prouve qu’il est un des plus grands réalisateur de tous les temps. On comprend en voyant comment sont réalisés ses films toute la dimension autobiographique du chef d’œuvre 8 1/2, car la façon dont Guido Anselmi conçoit son film est exactement la même que Fellini pour faire toute son œuvre, aucun scénario ni intellectualisation, Fellini savait ce qu’il faisait et les comédiens n’avaient qu’à…
En tant que grand irateur du cinéma de Pasolini j’ai décidé de conserver ma découverte de la trilogie de la vie pour la fin de sa filmographie, et je commence donc aujourd’hui avec le chef d’œuvre Il Decameron. Laissant s’entremêler diverses intrigues adaptées de nouvelles, Pasolini cherche le scandaleux et dresse une caricature poétique de l’église, où tout est vulgarisé. Le film pointe du doigt les faiblesse du pratiquant, surtout dans son rapport avec la sexualité…