il savait déjà filmer l’ancien

J’ai eu b de mal à rentrer dedans (peut-être à cause de la façon dont le quotidien est représenté jsp) ce qui m’a coûté la compréhensions de pas mal d’éléments, faute de concentration. Mais ces derniers, même les plus banals et quotidiens prennent tout leur sens sur la conclusion, ou toute la violence, discrète et sous-jacente, explose avec le festival du feu et l’ultime scène macabre.
Comme avec Adieu ma terre natale, le film grandit dans mon esprit après l’avoir vu alors que sur le moment je n’avais pas été transcendé plus que ça. Clairement deux films à revoir
Des gens prennent plaisir à regarder Hunger Games alors que cette pépite existe
Une mise en scène assez banale et quelques séquences tire-larmes, mais c’est un beau film sur le souvenir et le traumatisme.
Certains plans d’ensemble nous montrent une nature intacte mais où flotte une atmosphère de violence et de destruction : il est facile d’imaginer tous ces soldats morts en ces lieux. Le personnage semble vouloir donner une sépulture décente à ses compatriotes qu’il croise sur son chemin afin que leur âme trouve un repos éternel je trouve ça très beau et poétique.
La fin par contre c pas possible mdrr c si NIAIS
J’aime b le fait d’intégrer dans le récit un regard extérieur et critique sur la prostitution par l’intermédiaire du personnage de la fille
Je ne connaissais absolument pas le manga dont le film en est l'adaptation, mais je me suis vraiment laissé prendre par l'ensemble.
Le film est plutôt un prologue qu'autre chose, mais accepté sous cette forme c'est un bon mélange d'action et d'humour avec une belle cinématographie capturant à merveille la beauté d'Hokkaido et ses environs. Je vais certainement mater la suite.
Toujours l’un des plus grands films du monde ça bouge pas
La poétique de la nature à travers l’exil du réel. Les corps burlesques se redécouvrent et s’épanouissent par le jeu, loin de la violence, tissant des relations fortes. Il y a une telle pureté dans les émotions, c'est le cinéaste dont j'avais le plus envie de revoir les films.
Sans oublier et renier le message de propagande imposé par le gouvernement japonais, Ozu arrive à s'en détourner pour livrer un récit sur la difficulté d'un père seul à donner une éducation et un bel avenir à son fils unique.