ils ont tous des têtes de zinzin c'est du jamais vu

des personnages attendrissants mais pas été touché plus que ça
Le problème que j’ai eu ne vient pas des qualités intrinsèques du film puisqu’elles sont incontestables.
Je ne me suis tout simplement pas senti touché par l’esthétique et le récit, ressentant même un certain ennui. Mais le personnage de Monica Vitti est bouleversant dans son destin de femme malheureuse et la relation fusionnelle qu’elle vit avec son film.
Puis la progression surréaliste du film me plait beaucoup, l’ambiance mystérieuse exacerbée par la photographie très brumeuse.
Malgré l’esthétique hitchockienne qui m’a plu (+ un côté Robert Wise dans la mise en scène), j’ai pas du tout aimé ce film. On se perd dans une intrigue assez mal écrite, malgré une approche psychologique du personnage féminin intéressante, basée sur la confusion entre le réel et l’imaginaire : a-t-elle vraiment vu tout cela ?
À certains moments ça fait vraiment nanar
Le film est à revoir car plein de choses m’ont échappé, que ce soit dans la narration ou la mise en scène, tellement riche qu’elle est difficile à appréhender pour moi.
Bon fallait quand même que je parle de Jean-Louis Trintignant. Sans être mon favori, je reconnais qu’il met une distance de zinzin à mes acteurs préférés. Il est trop fort c’est indécent.
Impossible de noter ce film tant les données narratives sont inexistantes : on pourrait presque inverser les scènes qu’on ne verrait pas de différence.
Et surtout, L’enfer de Dante ressemble bien plus à du théâtre filmé (peu de mouvements) qu’à du cinéma. On a une alternance « plan + intertitre + plan etc ». C’est pas très stimulant on va dire, l’intérêt étant bien plus historique pour voir ce qu’était le cinéma d’avant 1915, c’est-à-dire avant la théorie du montage.
Pour…
Très bonne surprise que ce Masque du démon, mon premier Mario Bava et ma découverte du giallo.
On ressent un peu ce côté artisanal dans les décors mais ça e bien et la mise en scène est super intéressante. Par des travellings et des panoramiques elle met en relation les personnages avec ce qu’ils voient (les plans des sarcophages par exemple). Ça m’a aussi rappelé le cinéma muet à certains moments.
Malgré un récit pas toujours ionnant j’ai aimé l’écriture des…
Intéressant de voir un Antonioni plus antérieure à ceux que j'avais vu jusqu'à présent. On trouve déjà sont sens unique du cadre, son utilisation intelligente des environnement et de l'architecture afin d'appuyer l'état d'esprit des personnages. On trouve également son obsession pour la complexité des sentiments amoureux dans la société moderne. Mais ils sont malheureusement ici beaucoup plus explicite. Je trouve que ne trouve pas encore le côté cryptique que l'on retrouve dans ses autres films.
C’est là qu’on voit que Pasolini était quand même un sacré artiste : sa relecture du mythe (freudien il parait selon certains) d’Œdipe est intéressante, puisqu’il y insère tous les éléments qui construisent son style si particulier : contexte social de l’Italie d’avant-guerre (je sais absolument pas pourquoi), relation mère-fils, violence et sexualité, mise en scène construite sur de longs panoramiques, caméra à l’épaule, etc. Et surtout un traitement poétique du récit qui atteint un sommet émotionnel, notamment dans l’introduction où…