Vittorio je t'aime bien mais là tu m'as un peu saoulé

Petit western spaghetti sympa, avec ce personnage principal attachant mais le second acte m’a un peu refroidi malgré la jolie conclusion
Puis le générique >>>
Récit retraçant l'histoire de 3 jeunes amis idéalistes, leurs ambitions, idées, ions et histoires amoureuses entremêlés. Le tout plongé au cœur du context politique et artistique de l'Italie des années 50 à 70.
Et c'est sublime.
Les échanges de regards lors de la scène de la boîte de nuit : Cinéma
N'a d'immense que le titre. Enchaîne les artifices pour une succession de scènes superficielles, dont seules quelques unes sortent du lot et permettent l'émergence d'une certaine sensibilité en tant que spectateur (dommage parce que de nombreux thèmes sont évoqués, et mériterait un bien meilleur traitement).
Le plan-séquence en totale contre-plongée sur la cime des arbres, très grand moment de cinéma qui rappelle Malick
Première chose qui m’a surpris, c’est l’absence totale de dialogues et de paroles : quand on entend des voix, c’est soit des chants soit des cris.
Ce qui intéresse le réalisateur ici, c’est le rapport qu’entretient l’homme avec le sacré et la nature. En atteste les nombreux plans de ces hommes et de village entourés par les montagnes : elles sont comme mystiques (ça me rappelle parfois du Herzog).
S’établît aussi un contraste entre la découverte progressive de la grotte…
Fresque existentialiste & contemplative : la rencontre de deux destins que tout oppose, rat des villes en quête d'une place dans la société, rat des champs retenu dans un chemin déjà tracé pour lui ; et la montagne comme décor immuable, paysage des tourments intérieurs.